Le relâcher d’un chat sauvage sur la commune

Une fin d’après‐midi, le téléphone sonne, c'est Emmanuelle JACQUOT de Nature en Occitanie et sa voix souriante, elle pilote le dossier chat forestier et corridor écologique :
« il faut faire vite, un chat mâle 100 % forestier a été soigné à l’école vétérinaire nationale de Toulouse, remis de ces blessures suite à une collision routière, il faut qu’il soit relâché au plus vite, son imprégnation avec les humains devient préoccupante ». Il faut faire au mieux et en vitesse, le téléphone et les mails s’enchaînent. L’élan collectif est facile. Toutes les structures coopèrent : DREAL, ONF, OFB, DDTM 66, FRNC, RNN de Nohèdes, Charles Flahault, et dans la foulée la Mairie de Nohèdes donne son accord de relâché. Trois jours plus tard justement, le jeune chat est relâché sur une parcelle communale isolée. Ce jeune chat mâle de souche sauvage « Felis silvestris », non sans témoigner de son imprégnation à l’Homme, s’élance.
Couvert par le journal l’Indépendant, ce relâché permet de valoriser une expérience originale, utile. Ce porter à connaissance va générer aussi des retours d’observations du terrain aussi intéressants qu’étonnants. Ainsi deux jours après son relâché le jeune chat a été vu sur la commune de Mosset par un chasseur au poste. D’autres l’auraient aperçu sur Réal. Avec plus de certitude, le Maire du village puis plus tard des adhérents de l’AGRNN de retour de sortie, l’observent sur le bord de la route départementale en aval du village. Un film relatant cette épopée à été réalisé par Georges GONZALÈS, docteur en éthologie et membre de l'AGRNN, il est visible ci-dessous :

"On essaie de lui donner toutes les chances" : un chat forestier qui n’aurait jamais dû quitter ses montagnes

17-09-2024
"Il ne faut pas récupérer d’animaux sauvages dans la nature ! Tel est le message adressé par les environnementalistes au moment de rendre sa liberté à un jeune félin.

" Article de Philippe Comas